Com’è noto, la prova scritta del Concorso a Cattedra 2016 comprenderĂ l’accertamento delle competenze in lingua straniera di livello B2 del Quadro Comune Europeo di riferimento per le lingue.
I candidati avranno la possibilità di scegliere tra lingua inglese, francese, spagnola o tedesca, ad eccezione dei candidati alla scuola primaria per i quali l’inglese è la lingua d’esame obbligatoria. La scelta va comunicata al momento dell’iscrizione.
Non è ancora chiaro se i quesiti in lingua straniera saranno due (come prevedeva la prima bozza dei programmi di studio) o uno solo (come suggerisce il parere espresso dal Cspi), mentre in fase di colloquio orale sembrerebbe confermata l’ipotesi di una domanda in lingua straniera.
A fronte delle tante richieste giunte in redazione, abbiamo pensato di fornire come servizio aggiuntivo e gratuito al nostro manuale sulle Avvertenze Generali, le sintesi in lingua inglese e francese.
Si tratta delle stesse sintesi presenti nel volume alla fine di ogni capitolo: utili per fissare i concetti chiave del capitolo, rappresentano anche esempi di risposte sintetiche e costituiscono dunque un modello di “breve elaborato” per la prova scritta o di “sintetica trattazione” per la prova orale.
Inoltre, in sinergia con Orizzontescuola, abbiamo inaugurato l’iniziativa “Studiamo insieme le Avvertenze Generali”: ogni martedì e giovedì pubblicheremo alcune sintesi dei capitoli del nostro manuale seguite da una breve esercitazione. Su Orizzontescuola è disponibile il calendario del mese di febbraio.
Da oggi è possibile scaricare le sintesi tradotte in lingua inglese e francese dei primi 10 capitoli. Entro il fine settimana, sarà disponibile la seconda parte.
Di seguito un esempio in lingua francese
Chapitre 1 Les thĂ©ories d’apprentissage et la psychologie de l’Ă©ducation.
Le comportementalisme
Le comportementalisme est une thĂ©orie de l’apprentissage qui s’est dĂ©veloppĂ©e dans le domaine de la psychologie, surtout aux États-Unis ; on l’appelle aussi le behaviorisme, de l’anglais ‘ behaviour ‘, qui signifie, justement, comportement.
Le modèle comportemental part de l’idĂ©e que l’apprentissage se fait Ă travers des stimuli S, reçus par le sujet, de par son environnement extĂ©rieur.
Atteint par les stimuli, il fournit des rĂ©ponses R, ou des comportements dĂ©terminĂ©s. Ce qui se passe dans l’esprit et qui dĂ©termine la rĂ©ponse Ă un stimulus donnĂ© ne fait pas l’objet d’Ă©tude; au contraire, le point central de l’observation des comportementalistes est d’essayer d’associer chez un individu une rĂ©ponse Ă un stimulus donnĂ©, de manière stable.
De cette façon, la rĂ©ponse du sujet au stimulus est observable et peut ĂŞtre Ă©tudiĂ©e scientifiquement; si cela est stable, on peut dire que le sujet a appris Ă rĂ©agir d’une certaine manière au stimulus, il y a donc eu une expĂ©rience d’apprentissage.
- Les principaux représentants du comportementalisme
Pavlov fut le premier Ă mener ses recherches sur le lien entre stimulus et rĂ©ponse, et sur le conditionnement, en distinguant un stimulus et une rĂ©ponse inconditionnĂ©e, d’un stimulus et d’une rĂ©ponse conditionnĂ©e, c’est-Ă -dire extĂ©rieurement induits.
MĂŞme l’intĂ©rĂŞt de Watson et Thorndike se concentre sur des procĂ©dĂ©s de conditionnement d’oĂą est tirĂ© l’apprentissage.
En particulier Thorndike qui met en avant l’hypothèse de l’apprentissage Ă travers les tentatives et les erreurs: afin d’atteindre un objectif dĂ©terminĂ©, on va adopter des comportements diffĂ©rents les uns des autres, dans l’ordre et de façon alĂ©atoire, jusqu’Ă identifier les comportements que l’on considère comme satisfaisants pour arriver Ă cet objectif.
Skinner décrit deux types de comportement:
- Le comportement répondant, suivant le modèle de stimulus-réponse et qui peut être défini comme un comportement induit par un stimulus externe qui génère une réponse à la question;
- Le comportement opĂ©rant, modèle dans lequel le sujet, mĂŞme sans stimuli spĂ©ciaux de l’extĂ©rieur, produit un comportement afin de recevoir un effet de rĂ©compense que l’on pourrait appeler renforcement positif. Contrairement Ă celui qui rĂ©pond, il s’agit d’un comportement actif, puisque le sujet, de sa propre initiative, agit sur l’environnement extĂ©rieur pour recevoir un bĂ©nĂ©fice.
Albert Bandura a formulĂ© la thĂ©orie de l’apprentissage social, d’origine comportementaliste. Grâce Ă une sĂ©rie d’expĂ©riences, Bandura stipule qu’un modèle agressif tend Ă ĂŞtre justifiĂ© et imitĂ© par les enfants lorsqu’ils sont dans un Ă©tat d’irritation.
Ces rĂ©sultats ouvrent la porte Ă la notion d’apprentissage par l’observation (ou apprentissage vicariant), un type d’apprentissage qui se dĂ©tache du paradigme de stimulus-rĂ©ponse-renforcement et qui a lieu Ă travers l’observation d’un modèle de comportement.
- La psychologie de la Gestalt
Le mot allemand Gestalt, qui signifie forme ou configuration, se réfère à un courant psychologique, la psychologie de la Gestalt ou psychologie de la forme, qui est née en Allemagne au début du XXe siècle.
Contrairement au comportementalisme, selon ce courant, l’apprentissage est basĂ© sur des processus cognitifs et peut ĂŞtre compris au-delĂ de l’Ă©tude du simple comportement.
Par opposition au comportementalisme de Thorndike, le psychologue Wolfgang Köhler a notĂ© que, en particulier les mammifères les plus proches de l’homme d’un point de vue Ă©volutif, comme les singes anthropomorphes, peuvent apprendre d’une manière diffĂ©rente, Ă travers une inspiration soudaine, appelĂ©e insight (intuition), qui conduit Ă la rĂ©solution d’un problème inhabituel grâce Ă sa vision globale et complète.
Le psychologue Max Wertheimer revient sur le concept d’insight introduit par Köhler et concentre ses Ă©tudes sur les mĂ©canismes cognitifs qui nous permettent de rĂ©soudre des situations jamais rencontrĂ©es avant, ou des situations qui ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es dans le passĂ©, mais d’une manière plus immĂ©diate, brillante et efficace.
Il dĂ©finit la pensĂ©e productive comme l’activitĂ© mentale qui produit de nouvelles connaissances chez l’individu, par opposition Ă la pensĂ©e reproductive, qui, au contraire, « mĂ©caniquement » nous amène Ă faire face aux situations dĂ©jĂ vĂ©cues ou nouvelles, avec les mĂŞmes vieilles solutions, sans cadrer le problème d’une manière originale.
- Le Human Information Processing
Human Information Processing, abrĂ©gĂ© HIP, peut ĂŞtre traduit en italien comme le «Traitement de l’Information chez les Humains». Il s’agit d’un courant psychologique qui Ă©tudie l’esprit humain et les processus qui le concernent, selon une analogie Ă©troite avec les ordinateurs.
Le modèle multi-entrepĂ´ts dĂ©crit le fonctionnement de l’esprit humain en utilisant un système de trois entrepĂ´ts ou des souvenirs qui s’Ă©changent des informations.
La mĂ©moire sensorielle (MS) est en contact avec l’environnement extĂ©rieur et c’est de lĂ qu’elle reçoit des stimuli; un premier traitement dans le registre sensoriel permet de sĂ©lectionner seulement quelques caractĂ©ristiques du stimulus, qui sont reportĂ©es dans la mĂ©moire Ă court terme (MCT), appelĂ©e aussi mĂ©moire de travail (MT).
Ensuite, il y a un transfert dans la mĂ©moire Ă long terme, qui est censĂ©e ĂŞtre dotĂ©e d’une capacitĂ© illimitĂ©e, dans laquelle les informations et les programmes peuvent ĂŞtre contenus pendant de très longues pĂ©riodes.
- La métacognition
L’activitĂ© mĂ©tacognitive est une activitĂ© d’auto-rĂ©flexion qui accompagne l’activitĂ© cognitive et a pour objectif de la rendre plus consciente, de la contrĂ´ler et de l’Ă©valuer afin de garantir un apprentissage plus efficace. La première phase de l’activitĂ© mĂ©tacognitive consiste Ă comprendre la nature de la tâche Ă accomplir : Ă cette phase s’ajoute la mĂ©ta-comprĂ©hension.
Si la compréhension signifie comprendre ce qui est en jeu, la méta-compréhension est une activité qui consiste à évaluer consciemment le niveau de compréhension de la tâche.
Le passage successif Ă la comprĂ©hension (et Ă la mĂ©tacomprĂ©hension) de la tâche Ă accomplir est le choix d’une stratĂ©gie. Lorsqu’il est question de choix de la stratĂ©gie, on se rĂ©fère Ă l’Ă©tude de la mĂ©tamĂ©moire, c’est-Ă -dire la capacitĂ© de connaĂ®tre la mĂ©moire.
En particulier, l’on tient compte du fait que dans le dĂ©roulement d’une tâche, dans la mise en Ĺ“uvre d’une stratĂ©gie, entre les diffĂ©rentes aptitudes, il convient Ă©galement de faire usage de la mĂ©moire, en faisant appel Ă des donnĂ©es qui ont Ă©tĂ© mĂ©morisĂ©es avant la tâche ou bien qui sont mĂ©morisĂ©es durant celle-ci.
- Le constructivisme
Le constructivisme suggère une sĂ©rie de structures psychiques qui permettent de construire une façon personnelle d’interprĂ©ter la rĂ©alitĂ©. Chaque individu, grâce Ă sa vision personnelle de la rĂ©alitĂ©, peut la dĂ©coder et lui donner un sens, en apprenant, par consĂ©quent, en interagissant avec l’environnement.
Celle-ci a lieu par l’intermĂ©diaire d’un Ă©change continu d’informations qui permettent Ă l’individu de trier la rĂ©alitĂ© de la façon qui lui semble la plus fonctionnelle.
On distingue différents types de constructivisme:
- Le rĂ©alisme limitĂ© (ou rĂ©alisme critique), selon lequel il existe une rĂ©alitĂ© externe objective qu’il est possible de connaĂ®tre de façon directe;
- Le constructivisme Ă©pistĂ©mologique, dont le paradigme est l’existence d’une rĂ©alitĂ© externe indĂ©pendante de l’observateur, laquelle est inconnaissable par celui-ci, sinon Ă travers un processus de construction de cette dernière;
- Le constructivisme hermĂ©neutique. Dans ce cas, on ne croit pas en l’existence d’une rĂ©alitĂ© indĂ©pendante, objective et externe Ă l’individu. La connaissance est le fruit de la mĂ©diation du langage et de l’interaction entre divers observateurs.
Les trois approches diffèrent aussi bien sur le plan ontologique, relatif Ă l’existence de la rĂ©alitĂ©, que sur le plan Ă©pistĂ©mologique, concernant la possibilitĂ© de connaĂ®tre la rĂ©alitĂ© grâce Ă la mĂ©thode scientifique.


